A la découverte du Colisée de Roubaix !
A l’occasion d’un spectacle de théâtre, « Lorsque l’enfant paraît », Amalthée a mené l’enquête pour vous en allant découvrir les coulisses du Colisée de Roubaix.
Un peu d’histoire…
Ce Colisée a d’abord été un hôtel puis Jean Deconinck, déjà propriétaire du cinéma Le Fresnoy à Tourcoing, le transforme en cinéma en 1927. Mais ce n’est pas qu’un cinéma puisqu’il y a une piste de danse à l’étage. Dans le hall, on peut admirer une impressionnante fontaine.
En 1943, son fils, Henri Deconinck, reprend l’affaire après le décès de son père. Dans les années 50, Henri a envie de nouveautés et va faire entrer au Colisée de nouvelles disciplines, comme les concerts et les spectacles musicaux. Dans les années 70 avec l’apparition de la télévision et une baisse des visites, Henri le transforme en un théâtre. En 1983, une décentralisation culturelle amène du changement dans le paysage culturel et le Colisée va en profiter puisqu'à Roubaix est créé le ballet du Nord qui a besoin d’un lieu pour ses danseurs. Le Colisée va donc les accueillir dans l’ancienne salle de danse au 2ème étage. Suite à cela, la ville de Roubaix va racheter le Colisée et y faire construire une grande scène pour les représentations et les concerts. A cette époque la salle accueille les plus grands spectacles de variété comme Johnny Hallyday, Alain Souchon et encore d’autres. Elle est surnommée « l’Olympia du nord ». Enfin dans les années 90, avec l’apparition du Zénith puis de l’Aéronef, les concerts disparaissent de la programmation mais le Colysée garde son côté pluridisciplinaire avec le théâtre, les comédies musicales, le cirque et l’humour.
Dans les coulisses...
J’ai eu l’honneur de visiter les coulisses du Colisée lors du spectacle Lorsque l’enfant parait.
Durant cette après-midi, j’ai pu rencontrer des intermittents du spectacle : le technicien qui s’occupe du décor qui m’a expliqué comment il change le décor et sur ce spectacle, il le change manuellement en bougeant des panneaux. Il m’a aussi expliqué que tout le décor et les accessoires se trouvent dans des malles transportées par camions qui suivent le spectacle dans toutes les villes. Ensuite on m’a montré les cordes qui servent à descendre les décors ou encore les lumières, car il faut savoir que dans la plupart des théâtres, ça se fait de manière mécanique. Au Colisée on se fait encore les bras puisque ça se fait à la main.
Ensuite j’ai rencontré l’habilleur qui lui a pour rôle de préparer toutes les tenues des comédiens pour que les changements de costume se fassent de manière fluide durant le spectacle. Il doit aussi aider les comédiens à s’habiller quand il faut aller vraiment très vite pour le changement ou que c’est un vêtement difficile à enfiler.
Enfin, le régisseur son et lumière : il a pour rôle de gérer la lumière et le son durant le spectacle. Pour ce spectacle, ils ont dû louer les micros et certaines lumières.
J’ai aussi eu la chance de rencontrer quelques membres du Colisée comme l’administratrice de production, Claire Thiollier, et l’assistante de la production, Manon Lara. Leur rôle c’est de gérer l’accueil et de répondre aux besoins des comédiens.
Enfin, il y a Sirine Saoud qui m’a fait visiter et qui raconte merveilleusement bien l’histoire du Colisée. Elle a en charge la communication du Colisée et elle est aussi agent à la billetterie.
Pour que les spectateurs soient en sécurité lors du spectacle, il y a deux médecins présents sur place, les pompiers et des agents de sécurité. Puis j’ai eu la chance de monter dans les gradins qui sont vraiment spectaculaires car il faut savoir que le Colisée peut accueillir jusqu’à 1700 personnes.
Pour conclure, la visite de ce lieu magnifique a permis aussi de réaliser que derrière un spectacle, se cache une multitude de métiers qui gagneraient à être davantage connus.
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