Chronique en cartouche : 5- Kirby & the Amazing Mirror

Bienvenue dans la 5ème Chronique en Cartouche ! Wouaw, la dernière cartouche date d’il y a presque 1 an ! Alors pour bien commencer cette année, on va dépoussiérer les meubles, souffler sur les cartouches pour les faire fonctionner à nouveau et je vais vous parler d'une série de jeux très connue, celle impliquant une petite boule rose insatiablement affamée... Je parle bien évidemment de la série Kirby ! Et je vais plus particulièrement parler de Kirby & the Amazing Mirror.

La création de la série Kirby remonte à la sortie de Kirby's Dream land en 1992 sur Game Boy. Le jeu rencontrera un grand succès et engendrera plusieurs suites ; notamment Kirby's Adventure (1993), Kirby's Dream Land 2 (1995) ou encore Kirby Super Star (1996). Ces jeux produiront eux-mêmes des suites, et ainsi de suite. Nous arrivons maintenant en 2004 et un tout nouveau jeu sort sur Game Boy Advance, Kirby & the Amazing Mirror. C'est le vrai premier jeu de la série Kirby à être vendu sur cette console. Je dis « vrai » puisque 2 ans plus tôt sort Kirby : Nightmare in Dream Land mais celui-ci étant un remake de Kirby's Adventure, je ne le compte pas comme un nouveau jeu. Néanmoins les graphismes de ce jeu inspireront grandement ceux de Kirby & the Amazing Mirror, et on voit l’évolution entre ces nouveaux jeux et l'opus précédent :

Kirby's Dream Land 3 (1997)

Kirby: Nightmare in Dream Land (2002)

Kirby & the Amazing Mirror (2004)

Pour le côté développement, Kirby & the Amazing Mirror est développé principiellement par HAL Laboratory, connu pour avoir développé les précédents opus de la série Kirby. Il sort précisément le 2 juillet 2004 en Europe, pour une fois avant les États-Unis, qui l’obtiendront le 18 octobre de la même année ! Mais, évidemment ce sont les Japonais qui mettront la main dessus bien avant tout le monde puisqu’il sortira le 15 avril 2004 au Japon ! Le jeu peut se faire en solo sans problème mais il possède un mode multijoueurs, que ce soit pour les mini-jeux, mais, et à cette époque c’est ce qui le démarque des autres Kirby, un mode multijoueurs pour l’aventure principale ! J’explique ci-dessous dans l’histoire comment ce mode est expliqué.

Histoire

Dans le monde de Kirby, plus particulièrement à Dream Land, là où se passe la majorité des jeux, un mystérieux miroir existe haut dans le ciel, parmi les nuages. Ce miroir aurait la capacité d’exaucer n'importe quel vœu (pouvoir qui revient beaucoup dans la série Kirby). Mais un jour le miroir exauce le vœu d’une mystérieuse entité et du miroir émerge une version alternative de Kirby et Meta Knight (le protecteur de Dream Land, apparaissant dans tous les opus de la série, souvent comme Boss, mais parfois comme allié). Ces versions alternatives sont dénuées de couleur et ne semblent pas posséder les vertus de nos héros. Ces suppositions s’avèrent vraies quand le Meta Knight du monde parallèle (couramment appelé « Dark Meta Knight ») attaque avec son épée et divise Kirby en 4 copies de lui-même ! Une aux couleurs habituelles et 3 autres distinguables par leurs nouvelles couleurs, une verte, une rouge et une jaune ! Cette division se révélera très utile car c’est ce qui permettra aux joueurs de jouer à 4 en même temps ! Après que les 4 Kirbys aient repris leurs esprits (traduit dans le jeu par une petite phase de tutoriel) à nouveau, ils tombent face à Dark Meta Knight, mais cette fois-ci celui-ci fait face à son homologue du « monde normal ». Impuissant, Meta Knight se fait projeter dans le miroir et comme avec Kirby, Dark Meta Knight scinde non pas en 4 mais en 8 parts le miroir qui l’avait amené là. Il s’échappe par un portail suivi de près par le Kirby du monde miroir. C’est donc à vous de retrouver les 8 morceaux du miroir et de rétablir la paix sur Dream Land !

Avis

J’apprécie beaucoup ce Kirby pour plusieurs raisons, la première étant ces graphismes. Je suis un fan de pixel art comme vous le savez si vous avez lu mes autres chroniques en cartouche, et j’aime particulièrement ce style, qu’on pourrait appeler « 32-bits » (car la Game Boy Advance possédait 32 bits), où on arrive clairement à voir ce qu’il y a à l’écran, sans qu’il n’y ait de restrictions de couleur ou de détails visibles mais que l’on puisse tout de même voir le pixel art ! C’est également avec les graphismes de ce jeu que beaucoup d’animation de fan ont été faites, notamment sur Youtube. Les images de fond (pour les décors) sont particulièrement appréciées.

Ensuite, parlons du gameplay (comment on joue au jeu, quel type de jeu, etc.). C’est le premier Kirby et le seul à être un « Metroidvania », je vous invite chaleureusement à aller voir ma Chronique sur Super Metroid si vous ne l’avez pas fait. J’y explique le principe de ce type de jeu (et puis, comme ça vous pouvez lire encore plus de choses que j’ai écrites !) Comme vous le savez si vous avez lu ma chronique sur Super Metroid, j’adore les Metroidvania ! Et je trouve que le gameplay de base de Kirby, c'est-à-dire évoluer dans des niveaux en absorbant les pouvoirs de différents ennemis, eh bien ça marche très bien avec ce style de jeu, puisqu’ici, il vous faudra trouver des pouvoirs précis pour pouvoir passer dans certains endroits et avancer dans le jeu. La carte est également remplie de passages secrets et de raccourcis qui amplifient encore plus le sentiment d’être dans un labyrinthe. On trouve également plusieurs coffres éparpillés un peu partout contenant des points de vie supplémentaires, des bombes de peinture pour changer l’apparence de Kirby, des musiques à écouter dans le menu du jeu etc.

Le menu des objets collectionnables

Je trouve que les idées d'aller-retour entre la zone centrale connectant toutes les sous-zones et les « portes-miroirs » qui transportent directement vers d'autres zones précises du jeu sont très intéressantes et pratiques puisque d’une part, à chaque nouvelle porte que l’on découvre, indiquée par un énorme interrupteur rose, on obtient deux pouvoirs que Kirby peut utiliser comme il veut. Ces portes servent également de point de relais : vous avez par exemple exploré une zone assez profondément, mais vous n’avez presque plus de vie, et vous êtes passé devant une zone qui nécessitait un pouvoir précis que vous n’aviez pas ou plus à ce moment, et là devant vous, bim ! Le gros interrupteur rose qui vous ramène au centre de la carte pour que vous puissiez aller faire le plein de vies, aller chercher le pouvoir que vous vouliez, et retourner facilement dans la zone où vous étiez pour explorer ce passage jusqu’alors inaccessible !

Et pour en revenir au multijoueurs, bien que je n'aie jamais eu l’occasion d’y jouer avec d’autres personnes, le jeu remplace les joueurs manquants par des ordinateurs. On n’a donc pas l’impression de jouer seul. Ces ordinateurs, même s'ils n’ont pas un niveau incroyable, vous pouvez les appeler au téléphone (dans le jeu bien sûr, même si l’idée de les appeler dans la vraie vie ne me déplaît pas) pour qu’ils vous aident soit en combat avec les pouvoirs qu’ils auront trouvés, ou dans des énigmes. Il n’est pas rare non plus de les croiser par hasard en explorant de nouvelles zones, ce qui renforce la sensation de jouer avec de vraies personnes, d’ailleurs vous pouvez à tout moment voir la carte du monde pour voir où sont vos trois compagnons !

Exemples de pièce où l’on peut trouver l’interrupteur rose

Pour conclure je dirais que, bien que le gameplay de Kirby & the Amazing Mirror soit différent des autres jeux Kirby avant lui par sa mécanique de Metroidvania, il reste un classique de la série, relativement court, se finissant en quelques jours, en y jouant normalement (le jeu a une durée de 6 – 7 heures). C’est un classique de la Game Boy Advance et l’un des Metroidvania les plus accessibles, donc si vous avez l’occasion d’y jouer, n’hésitez pas.

La zone principale du jeu

Et toujours pour finir, les musiques

Cette fois-ci je ne mets pas les liens directement, comme ça si une des vidéos est supprimée (ce qui arrive souvent pour les musiques de jeu), eh bien il ne vous suffit que de chercher le nom de la musique par vous-même ! (Et oui, c’est fou la technologie).

Bien que les musiques de ce jeu ne soient pas spécialement incroyables, elles restent tout de même de très bonne qualité et ramènent au temps des musiques de Game Boy, voici donc une petite sélection de mes préférées :

- « Peppermint Palace » : Le thème du palais de glace de la septième zone, joyeux et calme à la fois avec une basse qui s’ajoute un court instant dans la musique comme pour signaler « hé ! Oublie pas que tu glisses sur une mer de glace en esquivant plein de pic » ;

- « Boss Battle » : Le thème des boss, très rythmique, est assez différent des autres thèmes de boss des autres opus, la guitare basse amène bien la sensation de combat important tout en restant dans l’univers joyeux de Kirby, c’est connu, dans les jeux, c’est souvent les combats de boss qui ont les meilleures musiques !

Merci d'avoir lu cet article malgré l'absence prolongée ! La prochaine Chronique en Cartouche arrivera plus rapidement, promis !

A bientôt !