Les élèves de BTS EPC1 ont passé trois jours à l’ENSAM de Lille
L'École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), fondée en 1780, est une école d'ingénieurs très réputée en France. Elle se spécialise dans la formation d'ingénieurs qui se consacrent aux technologies durables. Avec huit campus et trois instituts répartis dans tout le pays, l'ENSAM a établi des partenariats avec plus de 100 écoles et universités étrangères. Dans cet article, nous allons découvrir le programme de formation de cette école, ses installations impressionnantes et les domaines dans lesquels elle excelle.
À l'ENSAM, les étudiants bénéficient d'une formation complète en ingénierie. Tout commence par le programme de Bachelor en technologie, qui leur offre des bases solides en sciences et en ingénierie. Ensuite, ils ont le choix parmi 20 programmes de master, dont 16 spécialisations différentes, couvrant ainsi de nombreux domaines. L'école propose également un programme de MBA et des possibilités d'études doctorales. Elle compte 15 laboratoires de recherche où environ 220 doctorants mènent leurs travaux.
Des infrastructures impressionnantes
Lorsqu'on visite l'ENSAM, on est impressionné par ses installations. L'entrée est magnifique avec son architecture du 18e siècle et ses sculptures. À l'intérieur, les espaces sont vastes, les salles sont grandes et il y a beaucoup d'espaces verts. Les étudiants ont accès à de nombreux grands ateliers équipés de technologies de pointe et à une variété de machines.
La cour intérieure de l'ENSAM Lille (Source : Voix du Nord)
Des spécialités en technologies durables
L'ENSAM se distingue dans plusieurs domaines liés aux technologies durables. Parmi les spécialités de l'école, on trouve la chaudronnerie, la mécanique des fluides, le génie électrique, la robotique collaborative, la tribologie et le traitement des surfaces. Ces domaines sont importants pour le développement durable, et les ingénieurs formés à l'ENSAM sont préparés à relever ces défis.
Des partenariats nationaux et internationaux
L'ENSAM entretient des partenariats avec plus de 100 écoles et universités étrangères, offrant ainsi aux étudiants des opportunités d'échanges internationaux. Ces collaborations permettent aux étudiants de découvrir de nouvelles cultures et d'élargir leurs horizons, tout en renforçant leurs compétences techniques et leur réseau professionnel.
La robotique
La robotique est un domaine de la technologie qui concerne la conception, la construction, le fonctionnement et l’utilisation de robots. Les robots sont des machines programmables capables d’effectuer des tâches répétitives ou complexes avec précision, rapidité, fiabilité et sont peu chères d’entretien. Il y a deux sortes de réglages de robot : soit manuel soit informatique. De façon manuelle, un technicien vient régler chaque mouvement un par un. Le robot vient retenir les coordonnées que le technicien a placées manuellement.
De façon informatique, on vient régler directement sur un ordinateur les coordonnées grâce à un logiciel qui se nomme « top solid ».
Néanmoins, les robots peuvent remplacer certains emplois, notamment plus manuels, et donc les emplois ouvriers. La robotique comporte encore des défauts : complexité de la programmation, les coûts élevés et dépense énergétique.
Le scanner 3D
Nous avons appris à nous servir d’un scanner 3D. Il faut, pour cela, que la pièce soit de couleur mate (grâce à une bombe de couleur) afin que le scanner la reconnaisse. Il faut ensuite balayer chaque face de la pièce tout doucement afin de reconstituer la matière. Il est très satisfaisant à utiliser mais demande de la patience et de la minutie.
Les avantages de ce procédé sont à la fois sa rapidité (contrairement à la remodélisation de la pièce) et sa précision car il n’y a aucune cote à prendre.
Les inconvénients de ce procédé sont la fragilité de l’appareil mais aussi son coût et celui de son logiciel qui sont extrêmement chers.
Ce scanner 3D pourrait nous faciliter la tâche dans notre filière plasturgie pour la conception de certaines pièces plus complexes et plus longues à réaliser manuellement.
La pratique
Durant ces jours, nous avons fabriqué un skateboard. Dans cette partie de l'article, nous parlerons de la pratique. Il y aura 4 thèmes qui seront évoqués : la conception de bases plates, celle des roues, de la planche et enfin l'assemblage.
Bases plates
Pour commencer, nous avons fabriqué les bases plates en coulant de l'aluminium grâce à un moule en sable pour faire l'empreinte avant de couler l'aluminium. Le procédé consiste à passer le sable au tamis pour éviter les gros morceaux et les déchets restants des anciennes coulées. Après le premier demi-moule rempli et tassé autour du modèle de la pièce à réaliser, on perce un trou pour faire passer l'aluminium. On réalise de la même façon le deuxième demi-moule qu’on assemble avec le premier en attendant que le matériau à couler soit prêt. Pour cela, il faut enfiler des tenues de protection.
Planche La fabrication de la planche s'est déroulée par infusion. Nous avons commencé par superposer des fibres de carbone, de lin et de verre, qu'on aura préalablement découpées en forme de planche, autour d’un noyau en mousse. Une fois cette étape terminée, nous avons placé le tout dans un moule fait sur mesure dans lequel nous avons coulé la résine époxy pour lier les fibres et que tous ces éléments de structure soient intimement liés.
Roues La réalisation des roues a été faite par coulée de résine. Nous avons réalisé un mélange de résine, que nous avons injecté dans un moule grâce à une seringue. Une fois la matière coulée, il a fallu mettre le moule dans un four à 80°C durant la pause du midi. Après être revenus, nous l'avons démoulé puis assemblé aux bases plates ainsi qu'aux roulements à billes.
Assemblage
Pour ce qui est de l'assemblage, comme dit précédemment, c'est par les roues que nous avons commencé. Nous avons emboîté les roulements à billes aux roues, puis aux bases plates. Une fois cela effectué, ce sont les bases plates que nous avons fixées à la planche pour finaliser la réalisation de ce skateboard.
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